Atelier Chant Coline linder :                 Samedi 20 Juillet 2024 à 11h (2H)

 Les ateliers

La transmission est au centre de chacune de mes pratiques poétiques, avec cette idée que le partage d’expérience est fondamental pour faire société. Se rencontrer dans la matière des mots, du corps, du dessin ou du chant me semble essentiel pour tisser ces liens sensibles entre le spectacle et le quotidien.

Il n’y a donc pas de professeurs et d’élèves, juste des humains qui échangent et apprennent les uns des autres, l’intelligence collective est une expérience si joyeuse.

Atelier autour de la voix 

À la recherche de cet endroit de vibration qui palpite dans nos corps, en quête d’un espace qui s’ouvre au dedans vers l’extérieur. Fabriquer des sons avec nos bouches, des sons qui n’appartiennent à personne mais à tous, une bulle d’invisible fabriquée ensemble qui nous frissonne les cordes vocales et nous exalte les zygomatiques !

Nous utilisons des sons «inventés» (onomatopée, bruitage buccal, percussion corporelle …) ce qui laisse une grande place à l’imagination, et permet ainsi de vivre ces improvisations avec n’importe qui, quelque soit sa langue, son âge…

Atelier samedi 20 juillet  à 11h : durée 2h 

Prix 15€ /personne (entrée au concert du soir 5€)

Enfants bienvenus à partir de 10 ans

 


STAGE DE YOGA Réjane yvol : LE 14 JUILLET 2024 - 9H30/17H30 - 40€ (AVEC REPAS)

STAGE DE YOGA RÉJANE YVOL 

 

Avec le chant des oiseaux et l'arrivée du printemps, le désir renaît de partager avec vous un moment sur les tapis et d'explorer ensemble les espaces du corps et de la respiration. je vous propose de nous retrouver :

 

DIMANCHE 14 JUILLET 2024 :

9h30-10h : accueil tisane 

10h-12h : Yoga 

12h-15h : repas tiré du sac, farniente

15h-17h : Yoga

Tarif 40 €

Sur inscription


REPORTE EN 2024 : MASTER CLASS DE GUITARE RÉMI DUGUÉ



JANVIER 2023 - AOUT 2023

Lisemarie Barré 

Elle aime ce qui est circulaire et ce qui ne l’est pas. Elle apprécie particulièrement tout ce qui échappe à la ligne de conduite.

Elle a parcouru différents espaces de l’écriture. D’abord dans l’oralité de la poésie.

Petite, déjà le goût de la langue défaite de son historicité. Un goût prononcé pour l’onomatopée et les accrocs du langage, ce qui fait trou dans la langue.

Cette oralité donnera lieu à un désir de théâtre. Assez vite le théâtre deviendra pour elle un espace trop clôturé.

Alors elle cherchera ailleurs, toujours par l’écriture et la lecture, des bifurcations sensibles.

C’est à ce moment-là et parce qu’elle s’intéresse à la question de « l’enfermement », qu’il soit celui des lieux, de l’espace mental, l’enfermement dans lequel on assujettit les personnes, les rendant dépendantes ; alors divaguant sur ces questions, elle se met à écouter la radio, la nuit. Et ça sera un choc pour elle, cela viendra éclairer son rapport à l’imaginaire et donnera une nouvelle direction à son écriture. Elle ira vers ce lieu « radio » et y passera un certain nombre d’années, puis le quittera.

Il est toujours question de quoi est fait le langage et comment s’en emparer avec ses propres mots à soi, pour tenter de dérégler et déstabiliser la langue dominante, pour la désagréger et construire un schmilblick ou truc non-défini. Cela est à venir.

Sans contour à pouvoir

Et voilà, elle est en cours de naissance depuis quelques temps.

Elle a grandi et c’est bien quand même. Une fois ce n’était pas évident mais bon. 

C’est seulement après que la solitude. En 1995 son deuxième. Et puis a passé le temps.

Bifurcation, écriture, radio. Puis arrêt. Puis… 

Parfois au sortir de l’eau, la tête.

Ça surprend.

Sans attache, enfin !

Les pieds dans la boue pourraient s’en dégager.

Modifier les contours.

Avec d’autres aussi, parce que ça remue.

Parfois aussi on tombe et c’est bien.

Ça arrive et puis on dit, allez, va, allonzi-allonzo.

L’écart pris, ça trace.

Quelque chose se passe et la langue est dérangée.

Ébranlement, choc, nouvelle si possible situation pour altérer.

Ne pas rester au même endroit.

Tenter un schmilblick au contour mouvant selon les rencontres.

Il s’agit aussi de la rencontre à un moment précis.

Enlever ses vêtements d’agglomérats, de tas d’empêchement.

Ouvrir, là. Dégommer si possible certaines histoires racontées parce que ça suffit les histoires ; toujours constat d’échec et de tristesse. Alors étonnement ça peut surprendre et déstabiliser, c’est certain et pas sûr que ça puisse. En faisant que voir.

S’y préparer et puis quitter le bois. 

A vif, simplement.

Engager le corps et la langue à agréger pour désagréger.

A un moment un schmilblick va surgir à l’été qui arrive et sans doute à l’automne qui advenir aussi.

C’est déjà en train d’arriver. Ça a déjà commencé.

Sortir des racines, fuir les lignes de fuites encore.

Se saisir dans le moment où un schmilblick sera suffisamment dense et matière alors ensemble faire proposition.

A vite. 

 

Artiste engagée Lisemarie se produira à l'issue de temps de résidence in-situ, dont une première a eu lieu la semaine du 8 au 15 janvier 2023, pour partager ses recherches avec le public. Nous attendons avec impatience ce moment.

ADB